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Sur la voie du cacao durable

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À la source du cacao durable

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Le monde entier est fou de chocolat. Avec 1,1 million de tonnes par an, l’Allemagne produit à elle seule une quantité fabuleuse de produits à base de chocolat. Mais d’où vient tout le cacao nécessaire ?

Environ un tiers provient de Côte d’Ivoire, qui en est le premier producteur et exportateur mondial. Cependant, la cacaoculture y est surtout pratiquée par de petites cultivatrices et cultivateurs travaillant dans des conditions difficiles : la pauvreté, les soucis existentiels et le travail des enfants y sont très répandus.

Nous nous demandons dans ce reportage pourquoi la situation dans la culture du cacao est si difficile et quelles solutions donnent des raisons d’espérer. Pour répondre à ces questions, nous nous rendons au cœur de la culture mondiale du cacao et découvrons des approches prometteuses et des projets engagés, œuvrant en faveur d’améliorations.
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Des organisations et des initiatives du monde entier, agissent pour améliorer la situation dans les zones de production. Le gouvernement fédéral allemand apporte lui aussi son soutien à ces actions.

L’Initiative allemande pour le cacao durable (GISCO), qui réunit le gouvernement fédéral allemand, des producteurs de chocolat, des transformateurs de cacao ainsi que le commerce de détail et des organisations non gouvernementales, en est un exemple. Les parties prenantes considèrent la chaîne d’approvisionnement du cacao dans son ensemble, du champ au consommateur et de la famille de petits cultivateurs à la politique nationale du cacao. Elles entendent la rendre plus durable.

Nous avons donc voulu voir de plus près les effets que leur action a d sur place.
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En Côte d’Ivoire, l’Initiative pour le cacao durable est à l’origine du projet PRO-PLANTEURS réalisé avec le Conseil ivoirien du café-cacao.

Ce projet vise à professionnaliser les cacaocultrices et cacaoculteurs ainsi que leurs coopératives et à améliorer les conditions de vie sur le terrain.

Ces objectifs sont similaires à ceux des Centres d’innovations vertes pour le secteur agroalimentaire, des structures du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement présentes dans le monde entier.

Ces centres entendent réduire la pauvreté et la faim en diffusant des idées et des techniques nouvelles dans l’agriculture et la production alimentaire, du champ au consommateur. Les activités du centre d’innovations de Côte d’Ivoire sont centrées sur le cacao.

Quels sont les résultats ? Regardez.
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Quand la forêt a disparu

Les monocultures menacent les plantations de cacao. Quelles sont les solutions possibles ?

Le plaisir de consommer régional

Hervé Dobinou, de Choco +, présente ses produits à base de cacao destinés au marché local.

Les bases d’une meilleure qualité de vie

N’Da Bomo Edwige est animatrice en nutrition et a très à cœur l’avenir des enfants des producteur·rice·s de cacao.

Une pépinière de compétences sur le cacao

Ce centre de formation renforce l’expertise des producteurs de cacao pour leur permettre d’augmenter leurs revenus.

Mieux réussir ensemble

Quand les sociétés coopératives se professionnalisent, les revenus de leurs membres augmentent.

Ensemble, pour plus de durabilité

L’Initiative allemande pour le cacao durable contribue aux changements sociaux et écologiques dans le secteur du cacao.

Mettre fin au travail des enfants

Dix questions contre le travail des enfants : cette nouvelle solution profite aux familles et aux coopératives de cacao.

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Au cœur de la Côte d’Ivoire

Le cacao est indissociable de la Côte d’Ivoire. De nombreuses régions du pays vivent, directement ou indirectement, de ce fruit tropical.

La culture est encore largement pratiquée de manière traditionnelle, à la main : abrités à l’ombre des arbres, des femmes et des hommes ouvrent les cabosses multicolores avec des bâtons et des machettes pour en extraire les précieuses fèves. Les fèves fermentées sont ensuite mises à sécher au soleil sur de grandes tables.

C’est de cette façon que 2,2 millions de tonnes de cacao sont produites chaque année en Côte d’Ivoire, aucun autre pays n'en fait autant. L’économie locale est donc tributaire de la culture et du commerce de cette denrée.
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La Côte d’Ivoire a une population d’environ 25 millions d’habitantes et habitants et compte une soixantaine d’ethnies. C’est un pays jeune, où l’âge moyen est de 18 ans environ, qui connaît une croissance démographique rapide.

Après deux décennies de troubles, la situation politique et économique a commencé à se stabiliser à partir de 2011 et la Côte d’Ivoire a repris sa place parmi les locomotives économiques d’Afrique de l’Ouest, notamment grâce au cacao, mais aussi aux exportations de café, de noix de cajou et de caoutchouc.

La situation sociale n’en reste pas moins tendue : près de la moitié de la population, dont de nombreuses cacaocultrices et cacaoculteurs, vit dans la pauvreté. Un ménage de sept personnes dispose en moyenne de 172 euros par mois, alors que le revenu nécessaire pour avoir un niveau de vie décent est de 478 euros.
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La pauvreté aggrave de nombreux problèmes liés à la culture du cacao. Afin d’augmenter leurs revenus, les petites cultivatrices et cultivateurs étendent leurs plantations en déboisant chaque année des milliers d’hectares de forêt. La malnutrition et le travail des enfants sont eux aussi des conséquences directes de la pauvreté.

C’est précisément à ce niveau que PRO-PLANTEURS et d¹autres initiatives interviennent. Ils améliorent les méthodes culturales et permettent aux productrices et producteurs de vendre leur cacao à meilleur prix. Ainsi, les revenus des familles augmentent et le risque de déforestation ou de travail des enfants baisse.

Comme vous le voyez, le cacao durable est possible. Pour que ce changement réussisse sur le long terme, il faut établir de nouvelles pratiques culturales mais, surtout, garantir aux productrices et producteurs de cacao une juste rémunération. C’est précisément dans ce but que la GIZ intervient en Côte d’Ivoire.
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Complément d’information

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À l’époque, de grandes entreprises et l’État encourageaient l’extension de la cacaoculture de l’est du pays, où elle connaissait un grand succès, à l’ouest, encore très boisé. Le cacao poussait alors encore à l’ombre de vastes forêts mixtes qui abritaient une grande diversité biologique,

jusqu’à ce qu’une nouvelle méthode culturale, le cacao en plein soleil, fasse une entrée triomphale. Dans cette forme d’exploitation sur défriche forestière, les cacaoyers occupent toute la surface de la plantation. Sur ces anciens sols forestiers, les cacaoyers poussaient rapidement et donnaient beaucoup. Espérant des revenus plus élevés et une vie meilleure, de nombreux·euses planteur·euse·s s’installèrent sur d’anciennes surfaces boisées.

Aujourd’hui, le cacao en plein soleil domine l’agriculture. Mais sa réussite fut de courte durée : privés de la protection de la canopée, les sols forestiers perdirent leurs nutriments. Le soleil réchauffe le paysage. À long terme, le cacaoyer prospère mieux à l’abri de grands arbres d’ombrage. Comme leurs plantations, aux sols appauvris, produisent trop peu, les petit·e·s planteur·euse·s déplacent de plus en plus leurs zones de production vers d’autres forêts…
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Le prix du cacao en plein soleil

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De 1990 à 2015, la déforestation a fait disparaître 90 pour cent des forêts pluviales, qui ont été remplacées par des monocultures sensibles aux maladies et aux ravageurs. Rien qu’en Côte d’Ivoire, il est nécessaire maintenant d’abattre environ 300 000 hectares de cacaoyers malades.

La disparition de la forêt pluviale a été lourde de conséquences. Le climat a changé, l’humidité atmosphérique a baissé, ce qui se traduit par un allongement des périodes sèches, une augmentation des températures et des pluies violentes.

Ce qui devait, à l’origine, améliorer le rendement, menace maintenant toute la production : les cacaoyers sont sensibles et réagissent aux changements climatiques, au point que ces dernières années, les pertes de récolte dévastatrices se sont multipliées.

Une étude du Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) prévoit même que le changement climatique pourrait faire perdre au Ghana et à la Côte d’Ivoire environ 50 pour cent de leurs surfaces cultivées d’ici à 2050.

Les principales victimes sont les producteur·rice·s de cacao, qui vivent souvent en dessous du seuil de pauvreté et sont tributaires des recettes que leur apportent leurs récoltes. Il·elle·s ont surtout besoin d’un revenu dont il·elle·s pourraient vivre, car les pratiques néfastes actuelles résultent de la tentative d’échapper rapidement à la pauvreté.
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De nouvelles méthodes pour la protection du climat

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Afin d’arrêter la déforestation, il faut convaincre les producteur·rice·s d’adopter d’autres méthodes culturales. Une issue possible est le retour aux pratiques culturales traditionnelles, comme les cultures associées ou l’agroforesterie.

Dans cette pratique, les cacaoyers sont associés sur une même parcelle à de nombreux autres arbres, comme des arbres fruitiers et des arbres forestiers. Les arbres constituent différents étages, les plus hauts offrant leur ombre aux plus petits et les protégeant ainsi d’une exposition excessive au soleil.

Ces types de culture sont plus robustes, créent des revenus supplémentaires et réduisent la dépendance vis-à-vis de la culture du cacao. Par ailleurs, les arbres retiennent davantage de CO2 et luttent ainsi contre le changement climatique.

Ces adaptations ont pourtant un prix et exigent des investissements que de nombreux agriculteur·rice·s n’ont pas les moyens de financer.

Tout est donc une question de justice sociale : les petit·e·s agriculteur·rice·s d’Afrique de l’Ouest ne pourront investir dans de nouvelles adaptations au changement climatique que si le cacao qu’ils produisent leur est acheté au juste prix.
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La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH intervient ici notamment par le biais de formations qui apprennent aux agriculteur·rice·s comment irriguer correctement, entretenir les sols sur le long terme ou lutter contre les ravageurs. Dans ses formations, la GIZ joue la carte de l’innovation, en y intégrant les résultats de la recherche et les acquis de l’expérience issus d’autres pays. La création, par sélection, de végétaux consommant moins d’eau suscite de grands espoirs.

Les petit·e·s producteur·rice·s bénéficient aussi d’un soutien à la diversification de leurs cultures afin de ne plus tout miser sur le cacao. Cette diversification est bonne pour les écosystèmes locaux et offre de nouvelles sources de revenu. Par ailleurs, la culture de légumes, de fruits et de céréales ainsi que l’élevage permettent aux populations de s’alimenter tout au long de l’année.

Vous pouvez maintenant visiter un lieu particulier où ces connaissances sont diffusées : le Centre de formation ANADER de Gagnoa-Lakota.

Afin d’assurer la préservation des forêts encore intactes, la GIZ œuvre en outre pour qu’elles soient mieux protégées et surveillées.
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Transformer et commercialiser les produits à base de cacao brut dans le pays même, cela ouvre des perspectives d’emploi et de revenus plus élevés pour toutes les parties prenantes. Jusqu’à présent, la Côte d’Ivoire ne valorise et consomme qu’une faible part du cacao qu’elle produit. La GIZ appuie les entrepreneur·euse·s qui produisent et commercialisent des produits à base de cacao au niveau local.

C’est le cas d’Hervé Dobinou, qui dirige une startup innovante.

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Afin d’améliorer les conditions de vie des familles de producteur·rice·s de cacao et d’augmenter leurs revenus, le projet PRO-PLANTEURS appuie les organisations de cacaoculteur·rice·s et leurs membres, en accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes exploitant·e·s.

La vidéo vous montre les effets des actions en matière de professionnalisation des producteur·rice·s de cacao.
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La culture du cacao est un travail éprouvant physiquement et les producteur·rice·s souffrent encore souvent de sous-alimentation et de malnutrition. N’Da Bomo Edwige fait partie de ceux et celles qui agissent pour changer les choses : cette animatrice rurale en nutrition va de village en village pour expliquer ce qu’est manger bien. Elle en est convaincue : quand on a une alimentation équilibrée depuis le plus jeune âge, on est en meilleure santé et on a une meilleure qualité de vie.

Lors de ses animations, Edwige aborde un autre sujet important : les extraits d’acte de naissance, dont les parents ont besoin pour scolariser leurs enfants. Beaucoup de parents n’en font pas la demande, ce qui est une des nombreuses causes du travail des enfants. Edwige explique la situation et indique les formalités à accomplir.
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Les cacaoyers sont plantés avec un espacement idéal de deux mètres et demi à trois mètres les uns des autres. Les arbres les plus hauts protègent les autres de l’excès de soleil. On élague régulièrement les cacaoyers pour éliminer les branches qui ne portent pas de fruits. Quand une plantation est correctement exploitée et entretenue, les producteur·rice·s de cacao ont un revenu plus élevé.

La vulgarisation dans ce domaine est assurée par le Centre de formation de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) de Gagnoa-Lakota. La formation théorique et pratique qui y est dispensée apprend aux formateur·rice·s et aux directeur·rice·s de coopérative comment cultiver le cacao de manière durable et leur transmet de nombreuses autres compétences. Il·elle·s apprennent également comment une production diversifiée peut être synonyme de sécurité économique et diffusent ensuite ces connaissances auprès des petit·e·s exploitant·e·s agricoles dans le pays.

Donnons plutôt la parole aux enseignant·e·s.
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Le secteur du cacao doit devenir plus durable et plus équitable. Cela ne sera possible qu’avec la participation de tous les acteurs de la chaîne de valeur. C’est dans cette optique que le gouvernement fédéral allemand, le secteur privé et des organisations non gouvernementales ont créé l’Initiative allemande pour le cacao durable.

Ces acteurs unissent leurs forces à la poursuite d’objectifs communs : améliorer les conditions de vie des planteur·euse·s de cacao, préserver les forêts et la biodiversité qu’elles abritent et augmenter la part de marché du cacao durable.

Merit Buama, la présidente du conseil d’administration de l’Initiative, explique le fonctionnement de l’initiative.
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Le travail des enfants dans la culture du cacao est répandu. On estime que rien qu'en Côte d'Ivoire et au Ghana, plus de 1,5 million de filles et de garçons travaillent dans les plantations de cacao. Le travail, souvent pénible, nuit à la santé des enfants, physiquement et mentalement.

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH est active depuis des années en Afrique de l'Ouest pour prévenir le travail des enfants. Elle travaille notamment à ce que les producteurs de cacao obtiennent une meilleure productivité et des meilleurs revenus. Car la pauvreté est la principale cause du travail des enfants - et les enfants issus de familles ayant un bon revenu sont moins souvent victimes du travail des enfants.

Les partenariats avec des organisations locales sont décisifs pour la mise en œuvre : celles-ci connaissent les conditions sur place et savent comment s'attaquer à la racine du problème. Grâce à sa présence de longue date, la GIZ dispose à la fois du réseau et de la confiance des parties prenantes pour ce travail.
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En Côte d'Ivoire, la GIZ travaille avec l'International Cocoa Initiative (ICI), une organisation qui protège les droits de l'homme et les droits des enfants dans les zones de culture du cacao en Afrique occidentale.

La GIZ et l'ICI ont uni leurs forces pour développer une nouvelle méthode qui documente le travail des enfants mais qui permet également de l’anticiper avant même qu'il ne se produise.

Allatin Brou, chargé de projet à l’ICI, décrit les principes du projet :
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Dix questions pour découvrir le travail des enfants

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La nouvelle méthode repose sur deux idées : Premièrement, elle est facile à utiliser. Elle peut donc être utilisée partout. Deuxièmement, elle indique la probabilité qu'il y ait du travail des enfants dans la région - un complément pratique au système utilisé jusqu'à présent, qui mesure le travail des enfants déjà existant.

Dans la pratique, cela se présente comme suit : Les membres des coopératives de cacao répondent à dix questions, par exemple sur le niveau d'éducation des producteurs, le volume de production ou le nombre d'enfants. Pour identifier les dix paramètres, 30 coopératives ont été prises à témoin.

Les collaborateurs et collaboratrices des coopératives téléchargent les réponses sur un portail en ligne. Avec ces données, le portail calcule ensuite le risque de travail des enfants dans chaque région. Des analyses ont montré que la méthode est fiable à environ 90 pour cent.
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L'outil est sûr et présente d'autres avantages pour les coopératives : Grâce aux données, elles peuvent par exemple obtenir des certificats de commerce durable. Ces labels leur permettent d'exporter plus facilement du cacao et d'obtenir des prix plus élevés. Cela réduit à son tour le risque de travail des enfants et permet à davantage d'enfants d'aller à l'école.
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L'outil de détection du risque du travail des enfants est un projet partenaire du Centre d'Innovations Vertes en Côte d'Ivoire.

Cliquez ici pour lire la prochaine histoire : comment la formatrice en nutrition Edwige N'Da Bomo s'engage pour l'avenir des enfants.
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Un supermarché. Coloré, bruyant et rempli de toutes sortes d’articles. Allée après allée, vous parcourez les rayons. Vous vous arrêtez devant celui des sucreries. Les produits chocolatés y sont alignés comme à la parade : tablettes, barres, pralinés, bonbons.

Vous tendez la main vers une tablette de chocolat au lait. Il s’agit très probablement de cacao de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial. Près de 30 pour cent du cacao brut importé en Allemagne provient de ce pays. Il y est produit par de petit·e·s planteur·euse·s, le plus souvent dans des conditions économiques et écologiques difficiles.

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